Les espagnols n'ont pas voulu introduire "le loup dans la bergerie" ( les canins en question sont les partis Vox - extrême droite - et Sumar -extrême gauche) . De ce fait ils empêchent que se constituent un "bloc " de droite (PP + Vox) et un "bloc" de gauche (PSOE + Sumar) .
La droite (toutes nuances confondues) totaliserait 136 + 33 voix soit à 7 voix de la majorité absolue pendant que la gauche 'PSOE + Sumar" totaliserait 152 voix ...soit moins bien que la droite . Mais l'Espagne n'est pas la France et il faut rajouter une pléiade de "petits partis " autonomistes (dont BILDU - basque - JUNTS - Catalogne) qui pourraient opportunément rejoindre le PSOE...tout en posant leurs conditions (dont référendum en Catalogne) . Certains disent que le "réfugié" Puigdemont aurait - depuis son refuge de Waterloo - son mot à dire .
Dans ce contexte Pedro Sanchez ,bien que n'ayant pas emporté les élections, pourrait être appelé par le Roi à former (ou à tenter de former) un gouvernement ...A moins que Feijoo (PP) ne réussisse à débaucher quelques électrons plus ou moins libres . Feijoo, comme tout galicien , a plusieurs tours dans son sac , malice et entêtement sont les qualités des gallegos . Mais les jeux ne sont pas encore faits .
A la France aussi d'en tirer les enseignements en matière d'avenir des "partis extrêmes" .
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