La mort d'un adolescent dans des circonstances dramatiques est évidemment condamnable . La mise à sac de nombreux édifices publics , les saccages multiples dans les rues , la vague de violence qui sévit en France suscitent aussi une interrogation dans le monde .
Au moment où les banlieues s'enflamment on regrette "le temps de cerises" , celui où le parti communiste structurait ces mêmes banlieues, proposait des activités aux jeunes , imprégnait l'espace public d'une morale de comportement . La "politique de la ville" a cru prendre le relais (action sur les structures , destruction de certaines tours ...) mais cela n'a rien changé car le problème relève davantage du social (famille , école, activités...) que du béton .
Cela n'est pas compris hors de France où - à juste titre - on relève un défaut d'autorité (bien réel ) et un manque de volontarisme du fait - notamment - de l'existence de tabous . L'indignation , à la suite d'un meurtre d'adolescent , est justifiée . Mais le déferlement de violence qui a dévalé dans les banlieues des grandes métropoles ne l'est pas . Il est révélateur d'une crise profonde qui traverse la société française et qui ira s'accélérant .
Cette crise de société ouvre une autoroute aux partis extrêmes .
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