Ainsi la loi portant allongement (64 ans) de l'âge de la retraite a été promulguée dans la nuit . Pour certains il s'agirait d'une provocation d'Emmanuel Macron alors même que les syndicats souhaitaient un temps de réflexion . C'est en fait un trait de caractère du Président que de "foncer" en sautant les obstacles réels ou symboliques . Sa devise ( a-t-il dit en visitant le chantier de Notre-Dame ) est "je ne lâche rien " . Ce serait une sorte d' "aléa jacta est " comme dans l'antiquité (Agathocle devant Carthage ...) on brûlait ses vaisseaux pour éviter toute tentation de retour en arrière .
Il lui sera probablement difficile de tourner la page car , faute d'une bonne communication (et d'un débat serein au parlement) les français n'ont pas encore intégré la nécessité de la réforme des retraites . Abreuvés par les extrêmes et convaincus par le bon sens de Laurent Berger , les français (2 sur 3) sont encore persuadés d'une option technocratique choisie à dessein par le gouvernement .
Nos concitoyens restant dans l'affectif plus que dans le rationnel , ils risquent de franchir le Rubicon en 2027 et de passer le témoin au Rassemblement national . E. Macron (qui ne peut se représenter ) aura bien du mal à tourner la page . Cependant l'effet bulldozer peut aussi le servir s'il sait écraser et réduire à néant les rancœurs : mais ce n'est pas une mince affaire !
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