Paradoxalement, alors que les fondamentaux de l'économie américaine ne donnent pas de signe de faiblesse , les marchés financiers outre-atlantique toussent et sont pris de fièvre : c'est le paradoxe d'un capitalisme irrationnel aux Etats-Unis que de considérer qu'un taux de chômage particulièrement bas et des hausses de salaires sont des mauvaises nouvelles car véhiculant l'inflation ...alors même qu'une inflation mesurée était recherchée .
Est-ce le moment de tenter de se déconnecter du marché financier américain ? La zone euro - elle - ne court pas de risque d'un dérapage inflationniste et offre des marges de manœuvre en matière de recrutement (le taux de chômage n'est pas encore à 4 % comme aux USA) . Par ailleurs, alors que le dollar est chahuté l'euro est une monnaie solide .
La Zone euro, en ces moments de doute outre-atlantique (à l'image ambiguë de sa présidence du moment ) , peut devenir un "pivot" économique avec d'autres partenariats . Cela afin d'éviter une insupportable dépendance à l'égard des taux d'intérêt américains : occasion à saisir ?
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