samedi 9 septembre 2017

CLIMAT : TRUMP s'est TROMPE



Les ouragans qui dévastent les Antilles et le sud des Etats-Unis confirment l'impact du réchauffement climatique . Aucun climatologue ou scientifique sérieux (litote) n'invoque plus seulement - et , autant que je m'en souvienne comme Claude Allègre il y a une dizaine d'années  - un déplacement de l'axe de rotation de la terre. 

L'augmentation du gaz à effet de serre est à l'origine d'un réchauffement (1) qu'a mis en exergue la COP 21 réunie à Paris en décembre 2015. S'il fallait au Président Trump une preuve, celle-ci est maintenant donnée : les eaux dans la zone Caraïbe sont à + 30 degrés et le conflit avec les masses d'air dans l'atmosphère est patent.

Les Etats- unis - après les épisodes Texan et de Floride - vont-ils enfin le reconnaître ? Peuvent-ils se boucher les yeux et les oreilles alors que le vacarme de l'ouragan retentit ...sur place, dans les chaînes TV et dans les consciences ...politiques ?

 Le Président Emmanuel Macron , à n'en pas douter, va reprendre la tête de la croisade et son bâton de pèlerin : la COP 23 à Bonn en sera l'occasion et , pour sûr, la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris le 12 décembre prochain. Les Etats-Unis ne pourront pas demeurer longtemps (il me semble ) le pays des occasions manquées . 

Il faut garder en mémoire que les programmes actuels de réduction des gaz à effet de serre notifiés par les Etats se traduiront - si aucune amélioration n'intervient rapidement - par une augmentation , d'ici 2050 , des températures de + 3 degrés (par rapport à la référence dite de " l'âge pré-industriel ") . Cela alors même que la COP 21 pointait la nécessité de limiter cette augmentation à + 2 degrés et si possible + 1, 5 (COP 22 à Marrakech)...sauf à accepter que des îles soient submergées et que des ouragans de force 4 ou 5 soient monnaie courante.  

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(1) Des scientifiques affirment qu'un réchauffement climatique entraînant la fonte des calottes glaciaires peut provoquer une inclinaison de la Terre sur son axe du fait du déplacement (ou de la disparition) de banquises de masse colossale . Mais - par quelque bout qu'on le prenne -  l'essentiel réside dans le lien direct entre activité humaine et climat (ce que conteste le clan - qui s'amenuise - des climatosceptiques).

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