Le ''merveilleux'' c'est le retentissant éveil de la Chine, les ''démons'' ce sont les fragilités d'un système reposant sur un centralisme autoritaire impuissant à réguler l'économie et à réduire le fossé entre "super-gagnants" et une large part de la population qui s'échine encore à joindre "les deux bouts"(1).
L'an passé les trompettes résonnaient : la Chine disait-on est la première économie du monde dépassant les Etats-Unis...à la différence près que le PIB était seulement estimé en parité de pouvoir d'achat et que le PIB par habitant ne dépassait guère les 7000 $/an (60 000 $ aux USA).
Aujourd'hui ce ne sont plus les cymbales qui retentissent mais des cors de chasse nostalgiques ; le centralisme chinois parviendra-t-il à éteindre l'incendie qui menace Shanghai ? Le système chinois est-il un "modèle " (notamment pour les pays émergents) ou bien un faux semblant ?
L'incendie sera probablement éteint car il en va de la crédibilité de la Chine, Grande puissance mondiale potentielle qui veut affirmer son leadership en Asie face à l'Inde et au Japon.
L'incendie sera probablement éteint car il en va de la crédibilité de la Chine, Grande puissance mondiale potentielle qui veut affirmer son leadership en Asie face à l'Inde et au Japon.
On entend aussi un autre son de cloche qui se veut rassurant : l'incendie pourrait ne pas avoir que des conséquences néfastes : des investisseurs pourraient reprendre (dit-on) le chemin de leur port d'attache jadis abandonné. Mais - chut ! - car il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu au moment où Pékin s'attache à le maîtriser.
(1) hebdomadaire Le Point n° 2241 du 20 Aout "Les sacrifiés du rêve chinois".
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