mercredi 26 novembre 2014

La SNCF et la " chienlit"



Je ne suis pas a priori un passager difficile et râleur mais ce qui s'est passé aujourd'hui à Toulouse me "fend le cœur " (comme disait Raimu) et plus encore : Voilà que des conducteurs de trains exercent soudain leur "droit de retrait" . Dans le train où je suis installé un micro retentit : "on attend le conducteur qui n'est pas encore arrivé". Les minutes passent. Nouveau message " ce train est supprimé et un bus va être mis en place".

 Que nenni ! Pas de bus pour ma destination. Je tente d'attraper le train suivant : le panneau lumineux clignote "train supprimé''. L'heure passe. Finalement il est demandé aux voyageurs de prendre un autre train en précisant qu'à mi-parcours un bus prendra le relais. Mais la mésaventure (certes légère) aurait pu s'arrêter là.

Que nenni ! La SNCF n'avait pas intégré le paramètre " nombre de voyageurs" . Résultat : le bus commandé n'a pas suffi . Il a fallu attendre encore 1 heure qu'un second bus vienne enfin recueillir les passagers à la dérive haranguant leur téléphone portable . Ils se demandent encore quelle comète a bien pu tomber puisque rien n'a été communiqué expliquant ces cafouillages multiples.

 Mes voisins ont finalement avalé la couleuvre, habitués qu'ils doivent être aux retards et aux silences. Un voyageur alsacien avec lequel j'ai fait connaissance n'en revenait pas. " C'est cela la France..." a-t-il soupiré  avec le recul  d'un fier Alsacien...

En effet , c'est cela . Mais c'est aussi le robot Philae dont le  programme - heureusement - n'a pas été confié à une "Société Nationale".

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NB- La chienlit - depuis que de Gaulle l'utilisa en 1968 - est passée dans le langage (presque) courant.

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