mardi 4 novembre 2014

Popularité / impopularité...



Les chefs d'Etat un peu partout à travers le monde traversent une passe difficile : les opinions s'affirment, s'éveillent, se révèlent. Elections ou manifestations :  les sociétés modernes contestent et cette expression est l'un des marqueurs des démocraties.

 A moins qu'il n'y ait manipulation des opinions (ce qui n'est pas à exclure parfois)  ces '' éveils '' ne sont pas à craindre ...sauf pour les chefs d'Etat qui ,rivés à leur siège,font peu de cas des Constitutions de leur pays.

Dans nos démocraties les élections sont heureusement là : elles permettent le changement en douceur. Elles sont pourtant marquées par la  popularité ou l'impopularité des dirigeants et donc se trouvent souvent dépendantes de ses modes de communication . Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis en sont un exemple : en dépit d'une sortie de crise réussie le Président ne ferait plus consensus et sa popularité serait en baisse .

 En France - et dans un contexte différent - les popularités s'effritent mais les élections de mi-mandat n'existent pas sauf à extrapoler à partir d'élections cantonales ou régionales . Mais les enjeux sont différents et l'expression de l'opinion publique est biaisée. J'en déduis que De Gaulle avait raison d'utiliser le référendum  pour s'assurer de sa ''popularité'' et donc de sa marge de manœuvre . Ces temps sont-ils révolus et la politique doit-elle vivre au rythme des sondages? 

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