vendredi 28 juin 2024

USA : la carte Hillary ?

 Le débat d'hier soir n'a pas tourné à l'avantage de Joe Biden dont l'âge (et la fatigue) ont terni les démonstrations face au "pitbull" Donald Trump . De la sorte on n'écarte pas un désistement (volontaire ou forcé) de Biden . 

En même temps on ressort des noms des cartons . Or, apparemment , celui d'Hillary Clinton n'apparaît pas . Serait-elle de "guerre lasse" ? Pourtant elle n'a (que ) 76 ans . Et certains (es) crient à la misogynie si on l'écarte en raison de son âge .  Est-il temps qu'elle entre dans la course et - sur la ligne - qu'elle tente de dépasser d'un cheveu et avec finesse le bulldozer Trump ?

mercredi 19 juin 2024

Du "petit prince" au "nain grincheux"

 

Le coup de poker du Président en désarçonne plus d'un . Lointaine est l'époque où Emmanuel Macron arrivait sur la scène politique souriant et quelque peu timide au point que F.O.G (Franz Olivier Giesbert ) l'avait baptisé (du fait de sa naïveté apparente) le "petit prince"  droit sorti du roman de Saint-Exupéry . 

Or , si l'on en croit FOG , se serait désormais son ego (infra-lucide) qui aurait amené le Président à dissoudre . Le nain "grincheux" l'aurait ainsi emporté sur  le "Petit Prince" . De la sorte E. Macron serait celui qui croit en son "étoile" et fait ce que bon lui semble  lorsqu'il est enhardi par des oppositions . C'est - a bien y réfléchir -  ce qui l'a conduit à supprimer (provisoirement ) l'ENA ou bien à chambouler le Corps préfectoral et les Corps des affaires étrangères . 

Le "Petit Prince" descendra-t-il de son astre la (petite ) fleur au fusil ou bien passera-t-il le reste de son temps  à contempler - en grinchant - les ruines dont son double  "Grincheux" est responsable ? 

dimanche 16 juin 2024

Macron à tâtons

 

Ma voisine Hortense se hérisse en anticipant le chaos politique qui nous tombe sur la tête après qu'E. Macron ait décidé de jouer "à quitte ou double " l'avenir de la France . Sans pour autant bien connaître la Constitution elle me dit des choses sensées : si Macron voulait revenir vers le peuple afin d'y trouver soutien et nouvelle légitimité, pourquoi diable n'a-t-il pas (comme De Gaulle jadis ) organisé un référendum en septembre sur un thème cher aux Français (immigration , sécurité notamment ) ? 

Il aurait - en mettant sa fonction en balance - et du fait des thèmes choisis - emporté l'adhésion des Français (du moins une partie ) sans - comme aujourd'hui - susciter la pagaille ... En cas de défaite il n'y aurait eu (comme de Gaulle en 1969 ) aucune honte à quitter ses fonctions ...mais au contraire une certaine "grandeur" loin de l'hystérie actuelle . D'ailleurs une élection présidentielle (après démission )  génère rarement le chaos .Mais - évidemment comme le répète Hortense - n'est pas De Gaulle qui veut !

vendredi 14 juin 2024

E .Macron : fin stratège ou suicidaire ?

 

Devant le chaos actuel on peut (et on doit) se poser la question . E.Macron a sans doute voulu recomposer le paysage politique de crainte de se faire piéger à l'automne par une motion de censure au moment du vote du budget . 

Il pensait probablement que du chaos surgiraient des bases nouvelles (une légitimité réaffirmée ) pour conduire son action jusqu'en 2027 . Et voici que les Français sont pris entre l'enclume et le marteau : Ensemble  ( Renaissance + Modem)) est lourdement handicapée de même que Les Républicains et seuls émergent vraiment 2 blocs: Rassemblement National  et "Nouveau Front Populaire" (au sein duquel le PS a été avalé par LFI

Or des secousses sont à craindre dans les 2 cas . La perspective Mélenchon (ou ses affidés) n'étant pas réjouissante et ouvrant à coup sûr la porte à une crise financière tout comme encore des incertitudes sur le programme économique du Rassemblement . 

Ainsi on est en droit de se demander si notre brillant Président a évalué toutes les conséquences de son choix ...à moins que dans ce jeu d'échec un pion majeur (qui ne serait pas un pion "fou") nous échappe (mais pas à Emmanuel Macron ...) .

lundi 10 juin 2024

Dissolution : le grand chambardement !

 

Ainsi E. Macron a décidé de "renverser la table" (1) plutôt que d'être confronté d'ici la fin de l'année au risque d'une motion de censure . Le pari est hardi et sans nul doute E.Macron s'efforcera de démontrer (durant une courte campagne) que le RN (selon lui ) n'est pas à même de gouverner , tout comme un albatros  agitant en vain  ses (trop) grandes ailes . 

De son côté le RN (2) devra sortir ses atouts en mettant toutes ses cartes sur la table : on attend avec impatience de savoir quel sera le noyau dur qui - en cas de victoire - s'installera dans le périmètre  de Matignon . A parier que le Président Macron s'attend à ce que le RN se brûle les ailes et se décribilise en  se frottant à l'exercice du pouvoir . Défi majeur pour Jordan Bardella : du discours aux actes sous l'oeil vigilant des marché financiers .

Les Français (dont une majorité aspirent à un changement) devront supporter les roulis et le mal de mer : car le navire va tanguer . Nos concitoyens doivent dès à présent attacher leur ceinture (voire accepter de les resserrer) . La majorité présidentielle va , bien sûr, brandir ce danger et évoquer le risque d'une crise de régime en maniant - en même temps - la "carotte et le bâton" .

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(1) comme De Gaulle le 30 Mai 1968 ...pour "reprendre la main " . Mais n'est pas De Gaulle qui veut !

(2) Je n'évoque pas la coalition hétéroclite qui prend le nom de "Front Populaire" et dont le "clairon" se nomme Mélenchon qui serait la risée de l'Europe...et du Monde (pas le journal de ce nom ! ) .

lundi 3 juin 2024

Elections : Les scrupules d'Hortense

 

Ma voisine Hortense me fait part de ses scrupules à propos des prochaines élections européennes : elle est convaincue de la nécessité d'avoir à terme un "bloc" ( en fait un Etat ) européen . Cela en dépit des tergiversations de certains Etats et de l'absence de volontarisme pour se doter d'une défense européenne . Elle croit toujours - en dépit (ou à cause) de ses 85 ans - en l'Europe de Jean Monnet et de Robert Schumann .

Pourtant en raison d'enjeux civilisationnels (la France existe-t-elle encore comme Nation ? ) elle se dit prête à voter pour des partis plus radicaux . Elle me dit qu'elle voudrait par là signifier au gouvernement qu'il est temps de prendre en compte les problèmes de sécurité , la gestion des flux migratoires , la santé , l'éducation  . Bref , d'afficher un peu plus d'autorité . 

Hortense est une européenne convaincue mais , pour l'heure , son attention va à la France , morceau d'Europe que l'on ne peut laisser se désagréger (me dit-elle) . Comme le disait de Gaulle en 1965 on ne peut se contenter de  "sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : L 'Europe ! L'Europe !" . Cela , en mettant sous le tapis - selon elle - les problèmes auxquels en France nous sommes confrontés . Dur, dur de décider !