Comme certains l'assurent , voulant relativiser , la violence ne date pas d'aujourd'hui . Dans les années 60 il y avait les "blousons noirs" , au début du 20 ème siècle il y avait les "Apaches" qui faisaient trembler les habitants du quartier parisien de Belleville . Mais de nos jours la violence se banalise , s'étend et se diffuse : elle atteint les écoles et - via les réseaux sociaux - des jeunes à l'affût de sensationnel ou voulant , sur la toile , imiter (pâlement) Zorro . Fait nouveau , elle atteint tout aussi bien les garçons que les filles (comme le démontre le clan de "sauvageonnes " de Lyon ) .
Au delà de ces constats amers , il faut tenter de " tirer le fil de la pelote" : perte d'autorité des parents , des professeurs ... volonté - par la violence - de s'opposer à une société de laquelle on se sent exclu du fait de son statut , de ses croyances , de ses origines, de ses racines désormais devenues "flottantes" ?
Tous ses facteurs s'entremêlent et - plutôt que de parler correct (c.-à-d. de ne rien dire ) - il n'est pas incorrect de s'interroger . A défaut , la tentation est grande pour certains de basculer dans le radicalisme et de rêver (la petite musique de Mélenchon aidant ) à des "lendemains qui chantent " .
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