mardi 27 janvier 2015

Grèce / Espagne : des espoirs ou désespoirs ?


Les Grecs désespérés semblent reprendre espoir : l'émotion l'emporte souvent sur la raison (même au pays des sophistes). Des pensions de retraite réduites, des salaires écornés, une politique de santé qui part à vau l'eau : cela ne peut que renforcer les aigreurs et le doute sur le "vivre ensemble" dans l'Union. 

Evidemment M. Tsipras n'apportera pas de solution miracle, évidemment les applaudissements cesseront et les larmes couleront...à nouveau. Il n'empêche : tout comme en Espagne,  Pablo Iglesias , leader du parti radical Podemos, M . Tsipras apporte une lueur d'espoir quand bien même il s'agirait d'un feu de paille ou celui d' une allumette. 

Les accents de l'Internationale se font entendre à nouveau tout comme celui du "temps des cerises". Mais ces chants n'ont qu'un temps.

Plus curieuses sont les alliances de la gauche radicale et de la droite extrême : je me demande si - en Espagne - M. Iglesias (ancien conseiller de M. Chavez ) pourrait trouver une oreille complaisante chez des ex-franquistes (toutes choses égales par ailleurs comme l'on dit). 

Une dame Grecque interviewée sur France 2 répondait hier ; "finalement, au point où nous en sommes, qu'avons-nous à perdre?".

C'est là ce que je crains pour nos démocraties : qu'elles soient prises en étau entre souverainistes, xénophobes et "nouveaux pauvres" désespérés. 

Certes les 2, 5 % de croissance prévus en Espagne en 2015 peuvent réconforter ; pour autant le parti  politique Podemos continue à croître en dépit de la croissance annoncée.

Aucun commentaire: