On entend autour de soi 2 types de considérations . La première "élitiste" (si l'on peut dire ...) a pour préoccupation de transformer "l'Europe marché unique " en "Europe puissance" , d'évoquer les enjeux du "green deal " , d'encadrer (comme le fait Thierry Breton ) l'intelligence artificielle et d'éviter les distorsions de concurrence via les plateformes numériques etc...
L'autre réaction renvoie à des considérations plus prosaïques : le pouvoir d'achat , la sécurité , l'immigration etc...Ces 2 approches sont totalement différentes et on ne peut balayer d'un revers de main les désirs et craintes de ceux que l'on taxe parfois de populistes . S'il y a un risque de télescopage entre les 2 attentes , cela tient en partie à la communication défaillante de Bruxelles .
Ainsi le Parlement européen se sent pousser des ailes mais que sait-on de l'action de ce Parlement ? Quels espaces sont réservés à l'Europe en dehors des périodes préélectorales ? Il s'agit de discours peu conciliables et l'on ne doit pas s'étonner que bon nombre d'électeurs choisissent de prendre des raccourcis (dits "populistes") plutôt que de s'intéresser à l'élargissement à 35 ou à l'Europe de la Défense .
Au delà des réflexions "stratégiques" , une véritable stratégie de communication reste encore à définir pour que les européens prennent conscience de l' Europe .
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