Il semble bien que l'attentat de Moscou revendiqué par le pseudo "Etat islamique" apporte de l'eau au moulin au R.N tout comme les tentatives d'infiltration de l'islamisme dans les Ecoles de la République . C'est ce qu'il remonte de la "rue" ces temps derniers . On semble hésiter entre compétence et dimension sécuritaire . Sur le terrain de la compétence (économie , politique étrangère ) le R.N n'a pas le vent en poupe (encore que le récent ralliement de Fabrice Leggeri , ancien directeur de Frontex et incontestable "serviteur de l'Etat" puisse apparaitre comme un début de renversement de tendance ) .
En revanche - au delà de la rhétorique et de l'image - l'extrême droite marque , à tort ou à raison , des points dans l'opinion des Français ...alors que les autres partis (LFI, PS , Verts ...) tournent en rond tout comme Renaissance qui a du mal , faute de leader et d'incarnation , à "crever le plafond" . Le débat aura-t-il lieu (européennes ou futures présidentielles) entre compétence et perception des enjeux sécuritaires (dont lutte contre l'islamisme radical ) ? C'est probable .
Car ce qui trouble les Français va bien au-delà d'un "sentiment" d'insécurité tel que de bonnes âmes le décrivaient jadis . Un risque de "basculement" existe , bien loin des thèses simplistes de "grand remplacement " qui relèvent (encore ) de la rhétorique . Il n'est pas besoin de lire ou d'écouter Gilles Kepel pour s'en convaincre .
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