Il n'y a probablement pas d'autre choix que de relancer le processus d'adhésion de la Turquie. C'est ce qui est en cours à l'initiative de la Chancelière Merkel . Quand bien même la politique de Janus du gouvernement turc nous déconcerte , quand bien même le double langage du président Erdogan nous interpelle, quand bien même l'attentat d'Ankara nous inquiète, il faut désormais , les uns et les autres, choisir notre camp au-delà de suspicions du moment.
Les Kurdes seront, évidemment, dans le camp qui s'opposera à leur inadmissible répression. Ce camp sera aussi celui qui veillera au respect des Droits de l'Homme.
Les Kurdes seront, évidemment, dans le camp qui s'opposera à leur inadmissible répression. Ce camp sera aussi celui qui veillera au respect des Droits de l'Homme.
La Turquie est à une croisée de chemins : d'un côté la pieuvre djihadiste, de l'autre - certes moins risqué - un partenariat stratégique avec Moscou qui avance ses pions au Moyen-Orient au rythme du départ des Etats-Unis.
On peut certes prétexter la géographie pour renâcler et hésiter.Cependant dans notre monde globalisé existe-t-il encore des murailles de Chine ou des lignes Maginot?
Dans ce puzzle en recomposition il nous revient de prendre des paris sur le long terme et , dans le court terme, de resserrer les rangs du "premier cercle " de l'Union. Cela avant qu'un nouvel élargissement n'intervienne .
Cet élargissement ne pourra d'ailleurs intervenir que si la Turquie satisfait (ce qui ne semble pas être encore le cas) aux critères de Copenhague (Droits de l'Homme notamment).
Cet élargissement ne pourra d'ailleurs intervenir que si la Turquie satisfait (ce qui ne semble pas être encore le cas) aux critères de Copenhague (Droits de l'Homme notamment).
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