Depuis 2 jours les commentateurs commentent et les hommes politiques (de droite, du centre, de la gauche radicale) condamnent : le chômage a augmenté de 0,7 % en avril alors que l'on s'attendait (disent-ils) à une baisse. En fait qui peut le croire lorsque l'on sait que la croissance pour 2015 se situera aux alentours de 1% ?
Or les économistes "sérieux" (c'est un pléonasme...) savent que le taux de chômage ne baissera pas de manière visible tant que la croissance ne passera pas la barre des 1,5 %, ce qui n'arrivera pas avant 2016 et cela sous conditions : maintien du bas prix du pétrole, parité inchangée de l'euro face au dollar....
On est donc en droit de se poser la question : pourquoi s'étonne-t-on et s'indigne-t-on alors que l'on sait que la croissance reste insuffisante ? Certes les critiques politiciennes ont leur raison d'être mais pourquoi est-on surpris ?
Évidemment une des questions a trait aux réformes "structurelles" (fluidité - selon le terme usité - du marché de l'emploi, réduction des coûts horaires etc...).
La question est celle-ci : faut-il poursuivre, faut-il aller plus loin , faut-il faire comme l'Espagne (dont le taux de croissance avoisine les 2 % mais qui ne peut pour autant faire baisser aussitôt un taux de chômage de 23% ) ? Dans ce contexte ambigü les Espagnols viennent - lors des toutes récentes élections municipales/régionales - de placer en " pôle position" le parti de gauche radicale Podemos tant ils se sentent indignés ?
On est donc en droit de se poser la question : pourquoi s'étonne-t-on et s'indigne-t-on alors que l'on sait que la croissance reste insuffisante ? Certes les critiques politiciennes ont leur raison d'être mais pourquoi est-on surpris ?
Évidemment une des questions a trait aux réformes "structurelles" (fluidité - selon le terme usité - du marché de l'emploi, réduction des coûts horaires etc...).
La question est celle-ci : faut-il poursuivre, faut-il aller plus loin , faut-il faire comme l'Espagne (dont le taux de croissance avoisine les 2 % mais qui ne peut pour autant faire baisser aussitôt un taux de chômage de 23% ) ? Dans ce contexte ambigü les Espagnols viennent - lors des toutes récentes élections municipales/régionales - de placer en " pôle position" le parti de gauche radicale Podemos tant ils se sentent indignés ?
La lecture économique est une chose, la lecture politique en est une autre...
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