Ainsi donc la réforme projetée devrait (notamment) aborder l'Histoire de France en hiérarchisant les thèmes en fonction de codes et critères moraux . Cela est peut-être "juste et bon" mais qu'en est-il de l'Histoire dont la morale ne s'impose pas a priori mais dont nous sommes cependant - que nous le voulions ou non - les rejetons?
Je lis (1) que le ''Moyen âge chrétien'' serait relégué aux oubliettes alors que le "développement de l'islam dans le cadre méditerranéen " deviendrait un module obligatoire. C'est un exemple parmi d'autres que les médias rapportent . Pourquoi vouloir favoriser le second thème (certes important) au détriment du premier (tout aussi important pour nos racines) ?
L'enseignement du latin (certes peu utile pour twitter) rejoindrait ...les calendes grecques .
L'enseignement du latin (certes peu utile pour twitter) rejoindrait ...les calendes grecques .
Je m'interroge : est-on déjà dans la soumission à un modèle ? Probablement pas (encore). Mais l'on donne l'impression de se prendre les pieds dans un "politiquement correct" qui a un goût de guimauve.
Mme Vallaud-Belkacem a-t-elle vraiment conscience qu'un cercle de bonnes âmes mandatées nous prépare une Histoire sans âme et sur mesure ? Si tel est le cas, il est à souhaiter qu'elles n'aient pas perdu tout esprit .
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(1) cf. Hebdomadaire Le Point n°2226 du 7 mai 2015
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