Les élections locales (municipales et régionales) d'hier 24 mai marquent un tournant : les partis politiques "traditionnels" ne font plus recette : A Madrid comme à Barcelone le parti d'extrême gauche Podemos vient troubler le jeu avec un autre parti, celui des "Citoyens".
A différentes reprises je me suis posé la question : certes l'Espagne (avec sa rigueur) est considérée comme un des meilleurs élèves de la "classe européenne''. Certes les perspectives de croissance dépassent les 2%...Oui, mais : le chômage demeure au-delà des 23 % et celui des jeunes approche les 40 %.
A Barcelone le parti qui vient en tête est celui d'une jeune femme qui a pris la tête d'un mouvement anti-expulsions locatives, une sorte de mouvement des "indignés" qui appelle à un "changement citoyen".
Tout cela interpelle : l'Espagne va-t-elle rejoindre la Grèce dans un "raz-le-bol" contestataire et (pour beaucoup) irrationnel ? Mais comment faire entendre raison aux familles expulsées de leur logement, aux jeunes qui tournent en rond ...en dépit d'une croissance dépassant les 2 % ?
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