La libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est une priorité (octogénaire et gravement malade ) . Condamné en appel à 5 ans de prison pour des motifs qui ne sont autres que la manifestation de la liberté d'expression , la vraie raison - comme tout le monde le sait - tient à des considérations diplomatico-stratégiques : la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental .
Il en est de même pour le journaliste Christophe Gleizes , emprisonné depuis 1 ans pour un motif tout aussi farfelu . La France en est à espérer des considérations humanitaires quitte à "avaler sa cravate" . De son côté l'excellent ambassadeur que fut Xavier Driencourt (par deux fois en poste à Alger ) en appelle à plus de fermeté dans la position de la France (visas, accords de 1968 relatif à la politique migratoire ) .
Une grand part de la "classe politique" pense la même chose tout bas , une autre le pense tout haut en regrettant que nous n'ayons tendance à "avaler notre chapeau " .